LA MALEDICTION DU CHAT NOIR

Au cours des siècles le chat noir est souvent apparu comme l’animal du diable et le favori des sorcières.
Il a attiré la violence des hommes, qui en ont fait un objet de terreur et de haine.
Aujourd’hui encore … n’êtes vous pas effrayé par un chat noir ?
La sorcellerie est bien complexe. Il est pourtant rare qu’un démon soit apparu sous la forme d’un chat. Quant aux sorcières, il était facile pour elles d’incriminer l’animal familier, en avouant la nature diabolique de leur chat …

Au Moyen-Âge, lorsque la famine, les épidémies ou les inondations décimèrent les familles, le chat est tenu responsable et devient la victime des persécutions collectives.


La magie s’est emparée du chat, qui devint soit porte-bonheur, soit porteur de sinistres présages. Voici de tristes exemples.


Une coutume voulait que pour assurer la solidité d’un édifice, on emmurait un chat vivant entre le plafond du rez-de-chaussée et le plancher du premier étage.
Afin d’assurer la pérennité des constructions, on faisait subir aux chats d’énormes sacrifices. Certains furent enfermé dans des logis neufs jusqu’à ce qu’ils meurent de faim. La démolition de vieilles demeures a permis des découvertes de chats momifiés, desséchés.


En Ecosse, dans les Highlands, une cérémonie barbare appelée le « Taghairm » ou « le souper du diable » fut pratiquée à plusieurs reprises au XVIIe siècle : l’officiant était charger de mettre cuire des chats vivants à la broche pendant 2 jours , en remplaçant les chats morts par de nouveaux chats vivants, jusqu’au moment où les miaulements des bêtes martyres provoquaient l’arrivée du diable. Celui-ci acceptait d’exaucer leurs désirs.


Le chat est donc le semblable de Satan, l’incarnation du mal et il faut le traquer et le massacrer pour écarter le mauvais sort.
Dans de nombreuses villes, les sacrifices des chats deviennent des rituels et se déroulent chaque année à date fixe : notamment la fête des chats à Ypres (voir « folklore »). Ces exemples de rituels montrent la cruauté des humains.